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The history of 3 lost generations of woman

 

Marie Millet -> Marie Augustine Millet -> Louise Eugénie Millet

 

has a happy end with Renée Millet-Champroux

(extracts from the original French article are set in Italic)

 

 

Marie Millet (°1844)

Marie Millet (°1844), was he daughther of Marie Pinsemaille and Charles Millet. The family lived in Ennery, (57, Lorraine) but her father worked sometimes in Paris as a gardener. Her mother Marie Pinsemaille died in 1859 in Ennery when she was just 15 years old. When she was three months  undesirable pregnant, she travelled  in september 1862 to Paris, where she get in the Necker hospital a child  Marie-Augustine Millet, who she abandoned.

 

"Arrivée à Paris (sept. 1862) 6  mois avant la naissance de sa fille Marie Augustine.

En 1863, habite Avenue Saint-Charles N° 12 à Paris. Accouchement: Hôpital  Necker, Rue De Sèvre N° 151, Paris, 75015. Levi Pellegrino élève médecin a procédé à l'accouchement. Acte de naissance: Registre du 15e arrondissement. Acte de reconnaissance: 27 mars 1863.

 

Enfant abandonnée ( Matricule 4527 - dépôt 1283 - année 1863) envoyée à la campagne le 30 mars 1869 à Béthune  :  "Enfant recueillie par le service des Enfants trouvés et des orphelins (cote EA 397,No1283 Archives de Paris)".

 

Marie Augustine Millet (°1863) The service for orphans and abandoned cildren (service des Enfants trouvés et des orphelins) placed Marie-Augustine Millet, when she became six year old, on the countryside in Béthune, dep 62 Pas de Calais. We know not so much about her: she married with a certain Sestrières and get a daughther Jeanne-Marie Sestrières in 1895. Stayng alone in 1895 when her husband died. she survived as a beggar in Paris, where she get a second daughther Louise-Eugénie Millet the 28th januaru 1899. maybe from her îiend beggar Louis Emile Poliot. Her first child became seek and was placed a few months later in a hospital in Paris Her îiend Louis Emilt Poliot (52 condemnatins for beggary) used then the youngest child to stimulate feelings of compassion of the people in the street. Marie Augustine was described in the records of the Public assistance (Assistance Publique) as an alcoholic, without permannet domicile. Her child Louise Eugénie Millet was undernourished and covered with scabies, when in 1904 she was deprived from her parental rights. We do n't what happened further with the mother Marie Augustine and her first child Jeanne-Marie Sestrières, but Louis Emile Poliot claimed between 1914 and 1916 Marie-Augustine Millet, but in vain because she did n't have his name and he could not prove that he was her father. 

 

"1)      Le 22 février 1914, prison de îesne (No d’écrou 7523, 2e division, cellule 69)

2)      Le 18 avril 1916, Conciergerie de Paris, il relate que la petite Louise «  lui a été enlevée le 1er ou 3 février, Place du Châtelet, par les agents de la Sûreté ».

3)       Le 12 mai 1916, il mentionne son cousin LEMOUX, architecte et propriétaire, 135, rue de Rome, prêt à se porter garant."

 

Louise Eugénie Millet (°1899) was placed, as it was custom in those days, in an agrarian family in the "Morvan" a region in the dep Nièvre (58), Bourgondy. The  conditions of live were rough and she had to work on the fields at a very young age, nevertheless she had the opportunity to go at school. At an age of 19 years she falls in love with René Dupré (18) also an abandoned child. She get soon 2 children from this relation: René Joseph Millet, born in 1919  and Jean Millet born 1920. But each time after a few months the children were at her distress withdrawn from her. So the couple asked in 1921 at the "Assistance publique" the permission to mary in order to get the children back and to legalise them. But it was refused and they let them understand that maybe after the military service of René Dupré it could be possible. Unfortunataly René Dupré died in 1921 at the start of his malitary service in a military hospital in Strassbourg. from a pneumony.

 

"Dans les Archives départementales de la région du Morvan on trouve dans les registres de recensement militaire  un René Dupré  décédé dans l’hôpital militaire de Strasbourg en avril 1921, victime d’une pneumonie quelques jours après son incorporation.

Il était né dans le 18e arrondissement de Paris , de Berthe Dupré, 27 ans,  caissière , 11 rue Cade, originaire de la Sarthe,  et de père non dénommé. ( Etait-elle vraiment originaire de la Sarthe ?  A-t-elle eu d’autres enfants ? Où est-elle décédée ?). Enfant abandonné et pupille de la Seine – comme Louise.

 

Dans son dossier de pupille on trouve d'autres informations.

Né le 20 mars 1901 à Paris, il est placé chez la femme SavignyLecoq à Chapelle Guillaume (28)    mais la pension n’est pas payée et celle-ci doit se résoudre à le faire admettre à l’Assistance Publique (Hospice de Chartres). Il est alors placé chez Mme Gauthier à Bouloire (72) ou, il semble être resté jusqu’en 1914, date à laquelle il obtient  son certificat d’études.

 

En 1916, il entre à l’école Le Nôtre de Saint-Calais (72), mais pourquoi n’y reste-t-il pas alors qu’il semble être un bon élève ? Il est dirigé vers Nevers en novembre 1916, puis successivement à Saint-Jean-Aux-Amognes (58) en 1918 et à Nolay  (58) en 1919.

 

C’est dans cette campagne morvandelle que Louise et René se sont connus. L’a-t-il aimée ? Tous les deux pupilles de la Seine, ballottés de familles en familles, pensaient-ils construire leur avenir ensemble ? L’abandon quelques semaines après leur naissance,  de René en 1919, puis de Jean en 1920,  pourrait infirmer cette hypothèse. La précarité de leur situation en est sans doute la cause.

 

Enfin, on les retrouve  tous les deux en 1920 à la ferme de Dompierre, à Cours-les-Barres (18).  Ils ont 19 et 21 ans. Il est toujours sous la tutelle de l’Assistance Publique et le 21 février 1921, il demande au Directeur l’autorisation de se marier.  Celui-ci lui conseille d’attendre son retour du service militaire…

 

Incorporé le 7 avril 1921 au 401e Régiment d’Infanterie de Strasbourg, il décède  d’une broncho-pneumonie le 23 avril à l’hôpital militaire de cette ville, âgé  de 19 ans et 11 mois. "

 

 

Renée Millet-Champroux (°1921). But the story did n't end with the death of the husband of Louise Eugénie Millet, because eight months after his death a girl was yet born with the name Renée Millet as a reminder to her death lover René Dupré. This time she could  avoid that the child was withdrawn. And the next  2 years she did all wath was  possible for her to get back her 2 sons, but in vain, becaus the "Assistance Publique" judged that it was impossible for her to take care of these children and finally the 2 sons will each be placed in a different agrarian family in the "Morvan" region. In 1923 she married Jean Champroux, a 42 year older man, also to keep at least her daughther. Jean legalised her daughter as Renée Millet-Champroux, but she did n't dare to tell him about the 2 other children and consequently had to finish the attempts to get them back. This choice was so painfull for her that during the rest of her live she was unable to tell about her 2 lost sons.

 

"Nous venons d’apprendre, à la lecture des dossiers de l’Assistance Publique de René et Jean, que l’abandon de ses deux bébés fut un déchirement pour Louise. Seule, des revenus extrêmement limités, et une supplique au Préfet restée vaine, elle épuisa toutes les ressources avant d’abdiquer. L’Assistance Publique lui réclamait le remboursement des Frais de nourrice en échange des enfants, et n’étant pas en mesure d’accepter cette charge, elle renonça  après deux années de tergiversations.

 

Tous les deux (René Joseph et Jean) ont été abandonnés et placés dans des familles morvandelles. Une première famille les maltraitait : René en garde encore les stigmates dans sa chair. La seconde, de braves gens, servit de vraie famille à toute une nichée d’enfants abandonnés. René et Jean appellent « maman » leur mère nourricière . Ils ne seront pas malheureux,  mais René passera trois années à Berck afin d’y traiter une scoliose. Très démuni, sans argent de poche, sans vêtements de rechange, sans visites, il se sent abandonné de l’Assistance Publique auprès de laquelle il est contraint de quémander quelques Francs  afin d’améliorer l’ordinaire.  A son retour, il entrera en apprentissage chez un ébéniste de Château-Chinon  où, payé 0,40 F de l’heure, il doit régler 250,00 F de pension à sa logeuse, d’où de nouveaux conflits avec l’Administration qui lui refuse toute aide matérielle… Quant à Jean, il effectuera ses études à Vierzon avant d’entrer dans la police. Enfin, ils se marieront et auront des enfants."

 

It was the fourth mariage for Jean Champroux a widow (66) born in 1857, but he had only one  daughther of 35 years (°1888). He wasa good husband for Renée Louise Eugénie Millet and they get a son Jean Champroux in 1930. After the death of her husband Jean Champroux she will mary in 1936 André Genin. When she died in 1985, 86 years old, nobody knew about her 2 sons and it will be her grandchild Eliane Baud who could reveal this secret and brought  her mother Renée Millet-Champroux togethet with her brother René Joseph Millet and the children of the second brother Jean Millet, because Jean died in 1991 a few months before the reunion. .

 

 

Reference:

Eliane BAUD,  COMMENT J’AI RETROUVE MES ANCETRES, LA FraNCE  GENEALOGIQUE - Juillet 1998, Magazine trimestriel du Centre d'Entraide Généalogique, 3, rue Turbigo - PARIS